Toute une vie à…
Toute la Vie à…
(Viguié/Cambon)
Toute la vie à s’habiller
De désirs ou d’aurores patientes
Pauvre rêveur pauvre écolier
Soleil toujours mis en attente
À quoi resteras-tu fidèle
À ta jeunesse à tes amours
À ta révolte un peu trop frêle
Qui s’évapore en plein jour
Es-tu vivant ou es-tu mort
Chaque ombre plus grande que toi
Elles décideront de ton sort
Et du chemin tellement étroit
La tristesse est un animal
Elle marche avec toi dans la rue
Que tu sois leste ou bien bancal
Elle te sauteras dessus
T’avais écrit un nom de fille
Sur ton cœur et sur ta peau
Pris une route qui scintille
Fortune dans un sac à dos
Parfois y’avait des fleurs de neige
Qui s’envolaient d’un cerisier
Accompagnées d’un vieil arpège
Sur ta guitare déglinguée
Tu regardais des oiseaux noirs
Comme des phrases dans le ciel
Elles s’éteignaient quand v’nait le soir
Et te laissaient un goût de miel
Mêm’ si aujourd’hui t’es fatigué
Et que la nuit tourne la page
T’auras été fidèle à tes idées
À un enfant qu’est pas trop sage
Oui t’auras été fidèle
À ta jeunesse à tes amours
À la révolte et à la grêle
Qui tombaient les mauvais jours.
Posté par Jean-Marc Cambon le 27 août 2020 Paroles | | Pas de commentaires