Les jardins partagés.
Les jardins partagés : ( 20/03/2020) (Cambon/Cambon).
Si j’avais un piano, je chanterais l’Amour
La mort des beaux discours qui riment avec toujours
Si j’avais un piano, je jouerais du Boogie-Woogie
Imbibé de whisky, dans un bouge à la bougie
Si j’avais un violon, mes doigts sur le Crincrin
Je jouerais l’Evasion et croyez-moi ça craint…
Si j’avais le vit russe, je serais moscoutaire
Je te ferais la guerre, tout nu sur mon scooter
Si j’avais un marteau, je porterais des faux cils
Je taperais sur ceux qui stockent et qui empilent
Si j’avais un marteau, j’irais à l’assemblée
Réveiller les gérontes et proclamer…
Les biens communs ne sont pas à vendre
Fermons la bourse, lançons les Bézos
Dans le Cosmos.
Les biens communs sont à préserver
Dans les jardins partagés.
Si tu étais un bongo, je ferais des percus
Sut tes fesses alanguies, avec mes mains charnues
Si j’avais un piano, je chanterais l’Amitié
Un mot en trois syllabes, le plus beau des trépieds.
Si j’avais un pipeau, je chasserais de nos villes
Les gros rats qui passent droit, au paradis des îles
Si j’avais des cymbales, si j’avais une grosse caisse
Au son des tambourins, nous défilerions en liesse
Si j’avais un drapeau, je chanterais Bella Ciao
Le chant des partisans, gracias a la vida
Si j’avais un drapeau, j’irais à l’Assemblée
Réveiller les gérontes et proclamer
Les biens communs ne sont pas à vendre, fermons la bourse
Lançons les Bézos dans le cosmos
Les biens communs sont à préserver
Dans les jardins partagés.
Si j’avais un piano, si j’avais un piano…
Posté par Jean-Marc Cambon le 27 août 2020 Paroles | | Pas de commentaires