J’aimais ton corps et les nuages

 

Plateau de Beille

 

J’aimais ton corps et les nuages                                                                 ( Viguié/Cambon )

Surtout nos jeux d’enfants pas sages

J’aimais ton silence qui me racontait

Que les vagues sont de baisers

 

J’aimais bien cette plaine bleue

Où les rêves forment un voeu

Où n’y a de murs que l’horizon

Et sur ta peau que des frissons

 

J’aimais ce ciel plein de dentelles

les oiseaux comme des voyelles

Il traversaient l’éternité

Le jour bien plus long qu’une année

 

J’aimais t’aimer jusqu’à t’attendre

Portes du temps que j’allais vendre

Aux nombreux marchands de sommeil

À tous les vendeurs d’arcs en ciel

 

J’aimais le soleil de nos mains

Comme un guide sur le chemin

Où il importait peu de se perdre

D’avoir trop peur ou bien de feindre

 

J’aimais pour nous deux l’inconnu

l’aujourd’hui le demain pas su

Beaucoup de liberté permise

Même si les vagues sont grises

 

J’aimais surtout à ne pas croire

La rose du ciel dans le soir

Je la cueillais avant qu’elle meure

Rose parfumée sur ton coeur

 

Mais sur la plage il y a toujours

Un grain de sable mon amour

J’ai vu la trace de tes pas

S’évaporer si près de moi

 

Tu as fui mon château de sable

Pour toi l’amour était lavable

Un coup d’éponge et puis plus rien

Peut-être un tout petit chagrin

 

J’aimais ton corps et les nuages…

Ce texte déjà ancien est musiqué en premier jet, pas de mixure ni de mastérisation ni quoi que ce soit d’autre … sur une trame harmonique classique… j’aime les choeurs et les percussions, Na !

Posté par Jean-Marc Cambon le 4 août 2014 Paroles | | Pas de commentaires

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